21 Juillet 2011
Arrêtons tout de suite ce suspens insoutenable : oui, nous sommes arrivés sains et saufs en Floride.
Etape 1 : taxi.
Le meilleur moment des vacances est sans conteste celui où l'on se rue dans le taxi, avec notre demi-tonne de bagages (voir article précédent) et suivis par le regard tristounet des aoûtiens qui attendent leur bus sous la pluie battante pour aller travailler.
Grâce à la conduite sportive de l'homme au maxicab, qui nous a certifié que "les banques prêtaient aux gens pour qu'ils partent vacances", nous sommes arrivés à 8h30. Si sportive, d'ailleurs, qu'Ambre m'a murmuré : "tu crois qu'on va arriver entiers ?"
L'enregistrement démarrant à 9h30, je me suis pris les regards noirs des 4 autres participants lorsqu'ils ont compris qu'ils auraient pu dormir une heure de plus au lieu de subir ma plus-que-ponctualité maladive.
Etape 2 : l'aéroport - Comptoir de TAP Portugal
Nous présentons nos passeports. L'hôtesse d'accueil bloque sur celui de Mamie (ça y est, on l'a retrouvé, notre redoutable terroriste du Finistère Sud) et se tourne vers ses collègues :
- Il date d'avant octobre 2005, c'est bon ?
- Ah ben, dis-je d'un ton un rien supérieur, il fonctionne tous les ans.
- Vous avez vos demandes ESTA ?
- Oui, nous les avons faites.
- Il faut me les montrer.
Cette fois, nous prenons un air carrément méprisant pour lui faire remarquer que c'est bien la 1ère fois qu'on nous les demande (et pourtant, tous les ans...). Toutefois, et bien que le site ESTA n'impose pas l'impression mais la recommande vivement, nous sortons les précieux imprimés de notre sac (et toc - aucune place au hasard).
Etape 3 : l'aéroport - Passage de la douane
Mamie, qui n'a toujours pas compris le principe du "il faut passer un par un" (ou qui cherche à dissimuler de quoi faire sauter l'avion en plein vol), s'entête à vouloir traverser le portique en tenant la main de Lukas. Ce petit couple sonne systématiquement. On arrive enfin à isoler le problème : Lukas et ses supers baskets Cars. On finit par tous enlever nos chaussures pour le contrôle.
Pendant ce temps, nos affaires s'accumulent de l'autre côté du scanner. Une fois passée, je suis interpellée par un douanier qui tient mon sac à main.
- Il est à vous ce sac ?
- Oui.
- Vous êtes la mère du petit ?
Alors, fièrement, je réponds :
- Oui, je suis la mère du p'tit qui bip !
Et en avant pour une fouille complète du sac !
Nous sommes finalement montés dans l'avion, tout en pensant qu'il était bien dommage de quitter Paris, ses 12° de la mi-juillet, et cette image :
A préciser :
- La TAP était à l'heure et n'a pas perdu nos bagages
- Nous avons passé la douane à Miami en un temps record.
Finissons sur une phrase d'Ambre d'hier soir, sûrement dictée par la fatigue : "je crois que la fable la plus connue de La Fontaine, c'est la mygale et la fourmi". J'en connais une qui aurait moins fait sa maligne à la fin de l'histoire si elle avait été face à une mygale.