9 Août 2011
Oui, il y a des jours où Miami craint. Cet article ne va sûrement pas être le plus trépidant de la série (bye bye le Pulitzer).
Ce matin, direction la plage, chaleur étouffante, mer magnifique, très retirée (50 mètres pour arriver à la taille).
A peine le temps d'étrenner mon nouveau maillot de bain, fraichement acheté la veille, que nous voici mouillés, par la pluie, cette fois.
Après 10 minutes d'hésitation (tiens, il pleut moins fort, ah non plus, en fait moins, ah encore plus), nous avons gentiment remballé nos affaires et sommes rentrés nous abriter dans notre appartement. Et ensuite... Orages, entrecoupés d'averses. Nous avons décidé d'annuler notre visite au Vizcaya Museum.
En un mot comme en mille, après-midi sieste et promenade de 2 heures en fin de journée, pendant laquelle les enfants se sont encore trouvés de nouvelles raisons de me faire prendre des photos.
Sur la dernière image, Lukas est devant un parcmètre tout décoré, comme ça, quand vous mettez vos pièces dedans, au moins c'est joli...
Finissons cet article affligeant par un grand moment de solitude : tous les soirs, nous passons sur l'Espanola Way. Devant les restaurants qui bordent cette rue, il y a des jeunes filles qui vous présentent les menus pour tenter de vous convaincre de venir manger chez elles plutôt que chez leurs voisines. Et tous les soirs, Lukas traite la même personne de poisson pourri. Insulte directement issue de Peter Pan. Et ce soir, la jeune femme me demande (en anglais) ce qu'il lui dit. Ben, j'ai expliqué comme j'ai pu...
Si tout va bien, demain pique-nique à Key Biscayne.